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Les 5 secrets pour bien gagner sa vie

Philippe ANDREOLI • 27 novembre 2023

Comment bien gagner sa vie ? Comment devenir riche ? Si vous souhaitez la vie d'Elon Musk, vous allez être déçus par cet article. D'abord parce que je n'en sais rien, ensuite parce que je ne me souhaite absolument pas ce genre de vie. Vous allez peut-être comprendre par la suite.

Cela me rappelle une formation que j'ai faite en 2008, dont le titre parlait de santé. Le formateur, un médecin, nous interpelait sur le mot "santé", et nous faisait remarquer que nous en avions chacun une définition différente. Pour preuve, il faisait faire l'exercice au groupe de définir chacun de son côté ce mot clé : être en santé. Effectivement, nous avons tous eu un rendu différent. C'est quoi "être en santé" ? C'est le même genre de question que : c'est quoi "bien gagner sa vie" ?

Si vous pensez que :

  • C'est gagner suffisamment d'argent pour ne pas avoir à s'en soucier
  • C'est se sentir libre professionnellement (par exemple ne pas avoir à obéir à un scar !)
  • C'est avoir une vie valeureuse et intense
  • C'est être la personne qu'on a envie d'être

Alors, vous êtes au bon endroit ! Je vais vous donner les cinq secrets les mieux gardés pour y parvenir ! Et d'abord en images avec Alexandra Kuznetsova, ou de son nom de scène Gamazda ! Regardez bien, tout y est !

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Avoir une spécialité et une expertise

Alors, vous avez découvert mes 5 secrets en voyant la vidéo ? Au moins le premier je pense qu'il est ici indiscutable. Gamazda a une spécialité, la musique, et une expertise, le piano. Pour gagner suffisamment d'argent pour ne jamais avoir à vous en soucier, et ce, tout au long de votre vie, il est important d'avoir un socle, une base solide sur laquelle vous reposer. Pour ceux qui n'ont pas la chance d'être héritier, la meilleure solution est de développer une expertise. C'est pour cela que les parents poussent leurs enfants à réussir leur scolarité, enfin je l'espère, car l'école est une des façons d'y arriver, tout comme l'est l'apprentissage d'un domaine technique, ou encore la confrontation directe avec "le terrain". Dans tous les cas, pas d'expertise sans entrainement !

Pour choisir votre spécialité, vous pouvez miser sur les valeurs sûres comme l'informatique, le numérique, l'industrie, la formation professionnelle ou les langues, comme vous pouvez oser l'art, à l'image de notre pianiste virtuose.

Salariée ou entrepreneure, on s'en fout complètement; ce sera à vous de choisir ! Une expertise vous donne le choix, et dans tous les cas, la réussite est au bout. Je pense qu'il vaut mieux passer du temps à bien choisir cette expertise plutôt que de le perdre (le temps) en ruminations (est-ce que mon entreprise va marcher, etc. ?).

J'ai découvert Kevin Burdin comme jeune préparateur en pharmacie sur LinkedIn, quelques années en arrière. Il parlait d'huiles essentielles sur le réseau. Il en est passionné. il a publié des post, commenté, en montrant à chaque fois ses compétences au sujet des plantes, a continué à se spécialiser et à apprendre. Il est aujourd'hui Responsable scientifique et enseignant reconnu en la matière, alors qu'il est toujours très jeune. Peu importe s'il ouvre sa boutique en ligne, ou s'il est directeur d'un laboratoire, sa connaissance du sujet est une partie de ce qui explique sa réussite.

Identifier ses talents pour nourrir son expertise

Si vous observez notre jeune pianiste, vous constaterez à quel point elle prend du plaisir à jouer. Elle a du talent, et ce dernier est très important pour deux choses :

  • Produire dans la durée : une vie professionnelle est longue et il convient d'entretenir notre motivation pour tenir
  • Rebondir en cas de mauvaise expérience : à ce moment-là, nos émotions peuvent nous jouer des tours, et nos talents nous permettent au contraire de passer les caps sans trop y laisser de plumes.

Vous me direz, tout le monde n'a pas un talent ! D'ailleurs, vous, oui vous devant votre écran, avez-vous du talent ?

Avez-vous du talent ?

La réponse est oui. Il y a cependant un problème : celui que ce n'est pas toujours facile à identifier. Le schéma ci-dessus vous présente ma traduction des niveaux de motivation selon l'Approche Neurocognitive et Comportementale ou A.N.C. Il présente 4 niveaux théoriques de motivation.

Le premier niveau est celui des talents sous la forme de motivations primaires. Nous en aurions tous. Ils se traduiraient de la manière suivante :

  • Une grande quantité d'énergie disponible pour la réalisation d'une tâche, une énergie quotidienne
  • Un plaisir continu lors de la réalisation
  • Une tolérance à l'échec : le fait de ne pas réussir ne m'empêche pas de recommencer
  • Une tolérance à la fatigue : la pratique ne me fatigue pas, elle me ressource

En bref, pour découvrir ses talents, il suffit de s'observer. Le talent, on ne le pense pas, on l'exerce, et ce chaque jour ! Prenons encore une fois l'exemple de Linkedin, le réseau social. Vous savez que c'est bien pour votre carrière d'y être présente, et qu'il est intéressant d'y publier du contenu et de prospecter. Je considère ici une activité, la production de contenu sur LinkedIn.

  • Si produire du contenu sur LinkedIn est un talent, vous irez chaque jour avec plaisir, ne verrez pas le temps passer, et vous vous sentirez ressourcés lorsque vous quitterez le réseau social. Vous produirez beaucoup de contenu, même si ce dernier ne donne pas toujours les résultats escomptés
  • Si cela relève de la valeur, vous produirez du contenu pour obtenir un résultat, un "nombre de vues" par exemple. La production sera laborieuse, mais vous prendrez beaucoup de plaisir si le résultat est là (mais seulement s'il est là). En cas d'échec, vous risquez d'abandonner assez rapidement.
  • Le mirage c'est "j'aimerais bien mettre plus de contenu sur LinkedIn", et je pense même en avoir envie... Mais je ne le fais presque jamais
  • La corvée ? Produire du contenu chaque jour, en grande détresse, parce que si je ne le fais pas, mon chef ne sera pas content et risque de me virer !

Vous avez compris ? On a tous des talents, il suffit de s'observer au quotidien pour les découvrir :

  • Est-ce que je passe mon temps à gérer, organiser, planifier ?
  • Ou à créer, observer, lire, m'informer
  • Ou encore à créer des trucs, bricoler
  • ...

Comment tout cela pourrait-il me servir pour travailler encore mieux mon expertise.

Travailler votre image, votre marque

Hormis son nom de scène, Gamazda, qui de son propre aveu, ne signifie rien, tout est "pensé" chez notre pianiste virtuose du rock :

  • Son look
  • Ses décors,
  • Sa communication

C'est ce qu'on appelle maitriser son image.


Reprenons l'exemple de Kevin Burdin. Il s'est fait une place dans le monde des huiles essentielles. Son image aussi est travaillée. Il est dans un domaine où l'on peut facilement passer pour un charlatan. Son image à lui est celle d'un jeune homme sérieux, passionné, ambitieux, et c'est sûrement lui qui l'a voulu.

Un ramoneur venait chez moi une fois par an, son entreprise s'appelle ACDC, il a les cheveux violets, et vous laisse un bazar pas possible à son départ. C'est un vrai rockeur !

Cela me fait penser à une émission de télévision où il est question de réussir à vendre sa maison, avec Stéphane Plaza. Il est clair que le home staging aide à vendre au plus grand nombre ! C'est pareil pour votre réussite personnelle : il existe des codes sur chaque réseau social, sur l'harmonie des couleurs, sur sa tenue, et il est important de les respecter !

Être et faire : grossir ou grandir ?

Grossir ou grandir

Nicolas est demandeur d'emploi. Il vient d'être licencié pour motif économique d'une entreprise industrielle. Il est ingénieur dans le domaine du plastique. Il a le projet de créer son entreprise dans le recyclage. Il a travaillé son business plan avec une consultante. Nicolas a besoin d'un gros investissement, et n'a malheureusement pas l'apport nécessaire, même en sollicitant sa famille. il doit trouver des partenaires financiers. Là, il a deux solutions : faire ou être avant de faire

Première hypothèse : faire et grossir

Pour parvenir à obtenir un résultat, Nicolas se met à chercher toutes les plateformes de crowdfunding, les financements locaux possibles, il rencontre tout le mode, fait des tonnes de dossiers. Nicolas avance lentement et les résultats ne sont pas terribles.

Problème ? Il s'est comporté comme il l'a toujours fait, comme un ingénieur qui n'a connu que le salariat, à qui il manque des moyens pour lancer son activité, et c'est d'ailleurs comme cela qu'il se présente auprès de ses interlocuteurs.

Seconde hypothèse : être et grandir

Ici c'est différent. Nicolas s'est fait coaché et a choisi une méthode différente, en plusieurs étapes :

  1. Nicolas réfléchit à cet entrepreneur qu'il sera, au comment il se comportera avec ses salariés, ses fournisseurs, le monde extérieur lorsque sa boîte tournera exactement comme il le souhaite. Lorsque il est vraiment prêt, lorsque la projection qu'il se fait lui convient, il devient Nicolas THE BOSS
  2. Nicolas THE BOSS ne choisit pas ses partenaires financiers au hasard, il a des critères
  3. Nicolas THE BOSS arrive confiant aux réunions avec ses partenaires financiers, il a confiance dans son projet et il sait argumenter
  4. Nicolas THE BOSS a préparé un pitch qui laisse ses interlocuteurs, à minima convaincus du sérieux du projet et de la personne

Si Nicolas veut décrocher ses partenaires, il doit se muer en Nicolas THE BOSS maintenant, incarner le chef d'entreprise qui sommeille en lui et laisser là l'ingénieur qu'il fut.

Être la personne qu'on veut être, c'est là une très grande différence sur le résultat à la fin, et sur la rapidité pour l'atteindre.

Prendre soin de soi et de son environnement

être entouré pour bien gagner sa vie

Lorsqu'on n'est plus en bonne santé physique ou mentale, tout se complique. On évoque souvent les problèmes de burn-out et autres difficultés psychiques chez des chef(fe)s d'entreprise à succès.

Notre vie est réussie aussi lorsqu'elle est intense, lorsqu'on est capable de vivre nos émotions, même les plus désagréables, sans céder à la tentation de nous laisser happer et céder à la colère, au ressentiment ou à l'anxiété.

D'abord, prendre soin de notre monde intérieur, et ensuite de notre environnement.

Une étude d'Harvard, démarrée en 1938, a suivi 700 personnes de l'adolescence à la mort. Cette étude a duré 85 ans. Ses conclusions sont sans appel : être heureux et en bonne santé est d'abord lié à la qualité des relations que nous entretenons en amour, en amitié et avec nos collègues de travail.

Enfin, comment ne pas évoquer notre rapport à la nature, comment peut-on imaginer une vie riche sans avoir passé du temps à côté d'une rivière de montagne, à observer des animaux magnifiques, ou encore avoir senti l'odeur du lila ou de l'huile essentielle d'Ylang-Ylang. Aujourd'hui, plus que jamais, nous ne réussirons pas à bien gagner notre vie sans prendre en comptes notre environnement.

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