D'après les statistiques de l'UNASA de 2019, qui portent sur les résultats d'environ 1000 formateurs indépendants, le chiffre d'affaire (CA) réalisé, constaté, peut passer de 22000 € annuels à plus de 125000, avec une moyenne à 65000 €. Alors, quelle est la différence qui fait la différence ? Nous vous donnons ici quelques certitudes courantes, la liste n'étant pas exhaustive, qui peuvent vous limiter.
Certitude n°1 : "je n'ai pas besoin de formation de formateur"
Une formation de formateur indépendant prend en compte plusieurs dimensions, et notamment les aspects administratifs et commerciaux. Pour certains, suivre une telle action signifie remettre en cause son expertise, ce serait comme avouer qu'on ne sait pas. Et bien c'est le cas. Prenons l'exemple de l'aspect commercial. Par méconnaissance, confort, ou encore certitudes, certains restent focalisés sur un seul canal de vente, comme la sous-traitance, ou encore la vente exclusive vers les entreprises. Je vous rappelle ici que le domaine de la formation professionnelle a ceci de particulier qu'il ne s'agit pas exclusivement d'une relation fournisseur-client classique, car 4 parties sont intéressées par la transaction :
Si vous avez une expertise dans un domaine, et que vous souhaitez en faire profiter vos futurs stagiaires, plusieurs possibilités s'offrent à vous. Vous pourrez chercher à toucher les demandeurs d'emploi, les salariés des PME, les salariés des grandes entreprises, les agents de la fonction publique, les créateurs d'entreprise, les travailleurs non salariés, à la condition de connaître les meilleures pratiques pour toucher vos prospects et faire aboutir le financement des formations.
En résumé, pour votre développement, il est tout à fait recommandé d'évoluer dans plusieurs canaux de vente, en touchant DIRECTEMENT différents publics ET en pratiquant la sous-traitance. A l'issue de notre formation, vous pourriez par exemple avoir la stratégie de vente suivante, de manière totalement réaliste :
Certitude n°2 : je dois être un expert
Ceci est très courant, même chez des formateurs très expérimentés, d'autant plus que la pratique est répandue dans certains milieux notamment universitaires ou dans quelques domaines, le médical par exemple. Autant vous aurez à prendre la posture de l'expert lors d'une conférence, ou lorsque vous réalisez une vidéo destinée à partager votre savoir sur le net, autant le fait de proposer une longue suite de savoirs lors d'une action de formation est presque une faute professionnelle. Je m'explique :
Le formateur devra donc adopter une posture d'accompagnant d'un stagiaire dans l'acquisition de compétences. Il permettra à l'apprenant d'être en mesure de mettre en ACTION des savoirs dans un contexte professionnel. Il s'agit plus de mesurer la capacité du formateur à mettre en oeuvre les différentes méthodes pédagogiques (l'exposé, la démonstration, la mise en situation), que son charisme ou l'étendue de son savoir. Le stagiaire ne devra pas seulement écouter un ensemble de concepts, mais aussi voir réaliser leur mise en action dans un contexte professionnel puis les réaliser lui-même d'abord sous contrôle du formateur, puis en autonomie.
Il est d'ailleurs beaucoup moins stressant d'avoir cette intention d'accompagner, de montrer, de suivre la mise en oeuvre par les stagiaires, que de prouver que l'on sait ou de plaire à tout prix.
Certitude n°3 : c'est la faute des stagiaires !
De nombreux formateurs se plaignent de l'attitude des stagiaires qui ne font pas le travail demandé, qui ne s'intéressent pas assez, qui se comportent comme des touristes, ou encore qui se situent dans l'opposition systématique, voire pour certains dans l'agressivité.
Si on analyse les raisons à ces comportements, on pourra retrouver différents facteurs à leur origine :
Aujourd'hui, le rôle du formateur n'est plus simplement de préparer des séquences pédagogiques ou d'animer, mais d'accompagner l'apprenant dans son parcours de formation. On parle bien d'un parcours qui est composé :
Bref, un parcours en formation le plus adapté possible au projet professionnel d'un apprenant permet, dans la grande majorité des cas, de prévenir les ruptures de parcours et donc les problèmes comportementaux humains.
Certitude n°4 : la formation à distance, ce n'est pas de la formation !
Beaucoup de professionnels que j'ai rencontrés, ont ce discours et veulent privilégier le contact humain pour diverses raisons, parfois très bonnes. Cependant, plusieurs réalités s'imposent à nous formateurs en ces temps d'incertitude :
Il est vivement encouragé aujourd'hui d'être en mesure de proposer des formations en blended learning, pouvant inclure des séances à distances en synchrone ou asynchrone, et du présentiel. Vous pouvez éventuellement proposer vos formations totalement en présentiel, MAIS être en mesure de passer rapidement à de la FOAD, ET prouver que vous faites une veille sur les outils numériques et sur la pédagogie moderne.
Ces croyances limitantes auront un impact très négatif sur l'obtention de la certification QUALIOPI, obligatoire au 01/01/2022 pour faire bénéficier à vos clients de financements.
Notre formation de formateur vous propose un parcours balisé qui vous permettra de connaître et appliquer les bonnes pratiques pour créer et/ou développer votre activité de formateur, pour vendre vos formations, les concevoir et animer selon les normes qualité exigées.
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