La douleur, particulièrement lorsqu'elle est aigue ou devient chronique, est un véritable poison pour nous les indépendants. Comment réaliser vos tâches au quotidien, lorsque vous êtes une entrepreneuse qui au moins 15 jours par mois souffre d'endométriose ou de congestion pelvienne, ou encore de migraines chroniques et autres troubles musculosquelettiques.
La gestion de la douleur n'est pas chose aisée, encore moins quand vous ne pouvez arrêter de travailler.
J'ai pu être, au cours de ma vie, la cible de différentes formes de douleurs, et vous propose ici de vous livrer ma méthode pour la gérer au quotidien, grâce à la thérapie ACT, et l'aromathérapie scientifique.
Vous l'avez bien compris, vous pouvez me considérer comme une sorte de patient expert, pas un médecin, qui seul peut faire un diagnostic de votre douleur et en définir précisément les causes.
Au regard de mon vécu, de mes recherches scientifiques, je vous propose de vous livrer ci-dessous mes techniques secrètes, que seuls des druides inspirés ont pu se transmettre au cours des âges, depuis mon ancêtre du nom de Panoramix (je déconne).
La douleur est un signal, au sens propre du terme. Lorsqu'un dysfonctionnement comme une pathologie, une inflammation est présente dans votre corps, un signal est émis. Ce dernier est transmis par les voies neurologiques au cerveau. Des neurones, du nom de nocicepteurs, jouent un rôle important dans la transmission du signal.
Bon, jusque là j'ai été très gentil avec vous, j'ai fait le plus simple possible. Je voudrais que vous reteniez cela : la douleur est un signal que quelque chose déconne (c'est pas moi cette fois !). Pour réduire la douleur, on peut :
D'abord on cherche la cause avec son médecin. Une fois qu'on a trouvé, le signal n'a pu lieu d'être. Il faut le traiter. Les antalgiques, anti-inflammatoires et analgésiques posent des problèmes pour une consommation régulière, et/ou sur une longue période.
De nombreuses recherches portent sur des méthodes alternatives et se développent des techniques autour de l'hypnose médicale, du cannabis thérapeutique ou encore du CBD (extraction d'une partie du cannabis).
Premier cadeau chère lectrice, je t'offre ci-dessous une courte séance d'hypnose qui me fait grand bien. Bon si tu n'aimes pas mon accent vooosgien, ben tant pis pour toi. Je l'ai mise au point en 2012, je souffrais d'une sciatique de fou. Je l'ai construite à partir d'une formation en hypnose thérapeutique suivie quelques années auparavant.
En 2016, j'ai rencontré une stagiaire, Emmanuelle. Cette dernière a un problème de fibromyalgie qui l'handicape énormément. Sa douleur est terrible. Je me rappelle la déceler sur son visage. Très courageuse, elle faisait tout pour qu'on ne le remarque pas. Vous savez, cette sensation que tout se comprime à l'intérieur, cette envie de se "taper la tête contre les murs", de hurler tellement cela nous crispe.
Je sais je sais, on n'a toujours pas parlé d'huiles essentielles. Parce que ce n'est pas le moment, mais ça va venir, et vous ne serez pas déçue ! Enfin sûrement, ou pas...
Je suis sujet à des troubles anxieux, et à des attaques de panique. Ce n'est pas la même chose que la douleur, mais c'est le même chemin : les neurones et l'influx nerveux.
Savez-vous ce qui se passe lorsqu'on lutte contre son anxiété ? Je vais vous le dire. Elle se renforce. Pour la douleur c'est exactement la même chose. Plus on lutte, plus on souffre. Plus on souffre, et moins on fait ce qui est vraiment important pour nous. Alea jacta est.
Devez-vous me croire sur parole ? Non bien entendu ! Ce n'est pas moi qui le dit. Je vous conseille l'excellent ouvrage du Dr Russ Harris, le piège du bonheur. Vous y découvrirez la thérapie ACT, de la meilleure des manières. C'est une Thérapie Cognitive et Comportementale (TCC pour les intimes) de troisième génération, basée sur l'acceptation de la souffrance en pleine conscience, la bienveillance, et l'engagement pour ses valeurs personnelles. Comme toutes les TCC, ses résultats sont étudiés et documentés dans une démarche scientifique. Que demander de plus ? On y apprend à ne plus vouloir se débarrasser de sa souffrance, et au contraire à lui donner de la place.
Les gens qui souffrent savent que la méditation fait du bien. Elle est encore plus efficace si elle concerne le fait de vivre pleinement sa douleur.
Pour cela, on peut se mettre dans une position confortable assis avec le dos droit, ou encore couché. On peut dans un premier temps se concentrer sur sa respiration pendant quelques minutes afin de se détendre le plus possible.
Le principe est le suivant :
On peut faire ce petit exercice pendant quelques minutes chaque jour. J'en tire un bénéfice très important, pour moi et mes proches. Peut-être pourrez-vous me faire un retour ?
Il me parait très difficile de vous dire de quoi il s'agit vraiment car cela se vit. Je pourrais vous dire que c'est ce qui est vraiment important pour vous. De nombreuses ukrainiennes et ukrainiens ont tout laissé pour partir défendre leur pays. Je parle de ces valeurs-là.
Je peux aussi vous donner un exemple personnel. Février 2021, ma chienne Athéna, 8 ans, et atteinte d'un cancer part se faire opérer vers 8h00 du matin. A 10h00, le vétérinaire m'appelle et me dit qu'il doit l'amputer d'une patte. Ma chienne est à ce moment là une véritable athlète. Je me souviens la regarder courir à une vitesse que je ne saurais vous décrire avec des mots, cette puissance, cette énergie, et cette joie. Le téléphone à la main, je sens quelque chose s'effondrer en moi. Mes jambes ne me tiennent plus. Je m'assois. Je dis oui, je n'ai pas le choix.
Le soir je dois aller la rechercher. Je ne vis plus, je suis anxieux, paniqué, je vais m'effondrer. Mon cerveau fait plusieurs tentatives pour me dicter la fuite, mais je ne veux pas. Je veux être là pour elle, elle en a besoin. Je la découvre au détour de la porte, elle n'arrive pas à avancer. Elle me regarde avec ses grands yeux pleins de détresse. Je suis effondré, je pleure à chaudes larmes. Les vétérinaires et assistantes me regardent comme une bête curieuse. Je suis démoli.
Mais j'ai été présent pour elle, pour lui changer ses pansements, la veiller, l'aider à revivre, lui soigner une infection survenue dans la plaie, à grands coups de miel et d'huiles essentielles. Voilà une de mes valeurs fortes : être présent. Je suis tellement fier de moi quand je parviens à me dépasser pour la satisfaire.
Un travail avec un coach permet de mettre en lumière ses valeurs... Mais nous nous éloignons un peu !
Enfin, on peut chercher à donner du sens à sa douleur. Je vous propose par exemple de lire certains ouvrages de PNL (Programmation Neuro linguistique), qui traitent du sujet.
Dans mon cas, j'ai souvent remarqué que l'inflammation (et la douleur) correspondait à des périodes de grandes colères dans ma vie, ou quand je me étais senti humilié. J'ai constaté avec bonheur que travailler sur le recadrage de la perception de mon vécu améliorait nettement ma qualité de vie.
Enfin...
Jusque-là, vous avez compris que la douleur est un signal, qui emprunte les voies neurologiques pour parvenir au cerveau, via des neurones appelés nocicepteurs.
Wow... Vous m'impressionnez ! Bravo ! Le schéma ci-contre en montre un fonctionnement simplifié.
Imaginons nous à l'intérieur d'un très long tunnel comme celui du Gotthard ou du Mont Blanc. Un feu se déclenche (inflammation) et produit des fumées (molécules chimiques inhabituelles). Les détecteurs de fumées (nocicepteurs) sont placés au plafond et détectent ces molécules. Ils déclenchent un signal électrique (potentiel d'action qui aboutira à la libération de glutamate ou de substance P, qui sont les neurotransmetteurs de la douleur). Ce signal cours de neurones en neurones et atteint le poste de commandement (cerveau), qui déclenche l'alerte (douleur).
Pour réduire la douleur on peut :
Avant d'entrer dans le vif du sujet, je dois vous préciser que je n'aurais su écrire tout cela sans le dernier ouvrage que j'ai lu sur le sujet, et qui m'a permis de mieux comprendre dans le détail, le pourquoi du fonctionnement des synergies que je me fabrique habituellement. Il s'agit de "Physiologie et huiles essentielles" de Arnaud GEA et Philippe BANEL.
La lutte contre l'inflammation (propriétés antalgiques), tout comme celle contre l'infection, sont des domaines où de nombreuses huiles essentielles (HE pour la suite), sont très indiquées. On retiendra particulièrement :
Petite parenthèse sur le cannabidiol ou CBD, substance cannabinoïde que l'on retrouve notamment dans le chanvre, dont il est un composé important. Ce produit est très populaire auprès des gens qui souffrent depuis longtemps.
Certains récepteurs humains sont stimulés par le cannabis. On les appelle récepteurs cannabinoïdes.
Ce récepteur CB2 s'oppose à la cascades de cytokines, ce processus qui emballe le système immunitaire et l'inflammation. Le CBD est donc anti inflammatoire par ce processus. Il a un autre intérêt, celui de stimuler la production d'endorphine, dont nous reparlerons plus loin.
Le béta-caryophyllène, un sesquiterpène présent dans l'HE de poivre noir, a exactement le même effet, stimuler le CB2, et pas le CB1, ET la production d'endorphine.
Deux mécanismes sont possibles ici pour agir sur les récepteurs des nocicepteurs (détecteurs) :
Certaines HE, comme la Matricaire, cumulent des effets anti-inflammatoires et de désensibilisation.
Depuis le début de cet article, j'ai essayé de faire le plus simple possible :
Facile non ?
Quand la douleur devient trop forte, d'autres neurones peuvent libérer des neuromédiateurs capables de "moduler" la douleur, voire de la supprimer. Ce sont les endorphines. C'est notamment pour jouer le même rôle que les dérivés morphiniques sont administrés.
Il existe plusieurs façons de stimuler la libération d'endorphine :
D'autres neuromédiateurs et notamment la sérotonine, jouent un rôle dans la perception de la douleur. Plus ce neurotransmetteur est présent dans la fente synaptique, moins les récepteurs du cerveau perçoivent le signal de la douleur. En bref, plus on est heureux, et moins on a mal.
Certaines huiles essentielles la bergamote, la lavande ou l'ylang ylang permettent une meilleure participation de la sérotonine dans le jeu très complexe des neuromédiateurs.
On ne le répétera jamais assez : consulter le médecin pour évaluer la gravité potentielle de la cause de la douleur.
De mon côté, avec mon bagage scientifique, mes lectures et mes formations en développement personnel et aromathérapie scientifique, j'ai mis au point une méthode destinée à gérer la douleur. Les sources qui ont permis d'écrire cet article sont :
Si vous souhaitez découvrir en second cadeau, c'est-à-dire le mode opératoire pour fabriquer mes deux synergies d'huiles essentielles destinées à gérer sa douleur, vous pouvez le faire gratuitement ci-dessous.
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